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5 juillet 2008 6 05 /07 /juillet /2008 11:42
Ca y est, vous avez décidé d'accueillir un chien à la maison. Reste à choisir le mode d'adoption de votre futur compagnon.


- Si votre choix porte sur une race définie, vous pouvez vous tourner vers des élevages. Ils sont généralement d'excellente qualité, mais prenez soin de visiter plusieurs fois les lieux avant de prendre votre décision, en demandant l'accès à tous les bâtiments. On ne doit rien vous cacher !

Contrairement aux idées reçues, un élevage multi-primé ne produit pas forcément des animaux "bien dans leurs poils". Pour cela, assurez-vous que votre futur compagnon a été correctement stimulé : s'il n'a pas accès à la maison de l'éleveur, il doit au moins bénéficier d'une pièce d'éveil dans laquelle il peut se familiariser aux bruits et certains objets qui feront ensuite son quotidien (bruits de circulation, aspirateur, etc.). Evitez d'acquérir un chiot âgé de plus de 12 semaines s'il provient d'un élevage isolé et s'il n'a pas été correctement stimulé. Il risque de souffrir du Syndrôme du Chenil ou Syndrôme de Privation, un état définitif qui se manifeste par une peur panique de tout ce qui est nouveau. Enfin, demandez impérativement à voir la mère (la présence du père est aussi souhaitable), car une chienne nerveuse et stressée peut donner naissance à des chiots émotionnellement fragiles, qui peuvent être sujets à des conduites inadaptées.

Enfin, proscrivez les élevages "en batterie", où les chiens reproducteurs et leurs chiots vivent dans des boxes certes rutilants, mais coupés du monde.

- Les animaleries sont un autre moyen d'adoption (trop ?) rapide. Mais avant de vous emballer pour un chiot adorable qui vous donne sa patte, renseignez-vous : d'où provient-il, quel âge avait-il au moment de son arrivée dans l'animalerie ? A-t-il été correctement sevré ? Les medias évoquent souvent des cas de chiots issus des Pays de L'Est, pour la plupart coupés trop tôt de leur mère et transportés dans des conditions inacceptables. Ils peuvent par la suite, être l'objet de comportements indésirables, et malheureusement, cela ne se voit pas au moment de l'adoption !

- Enfin, les refuges sont d'excellents lieux d'adoption, à mon sens trop souvent négligés. Ils proposent, outre des chiens sans race définie - mais tout aussi affectueux ! -, des races pures, chiens petits ou grands et également des chiots. Les adoptants désirent souvent un jeune chiot, pensant qu'ils pourront ainsi mieux l'éduquer à leur manière. L'acquisition de chiens adultes comporte pourtant bon nombre d'avantages : ils sont généralement propres et ont passé l'âge des bêtises. Souvent, ils ont déjà été éduqués par leurs "abandonnants" et les animaliers connaissent bien leur tempéramment et leurs besoins. On évite ainsi les déceptions qui mènent parfois à un nouvel abandon.

Quel que soit le type d'adoption que vous choisissez, gardez à l'esprit qu'accueillir un chien à la maison n'est pas un acte anodin, mais une décision mûrie et un engagement moral. C'est aussi une responsabilité qui exige que l'on accorde à nos chiens du temps, de l'attention et de l'affection. Mais ça, c'est une autre histoire...

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1 juillet 2008 2 01 /07 /juillet /2008 17:53
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 18:28

Qui n’a pas craqué un jour pour une petite boule de poils attendrissante dans la vitrine d’une animalerie, ou pour les yeux tristes d’un chien abandonné dans un refuge ?

Si vous décidez d'accueillir un chien à la maison, mieux vaut prendre quelques précautions qui vous éviteront des déconvenues et vous permettront de bien cohabiter avec votre futur compagnon.

Tout d’abord, il est impératif que toute la famille soit d’accord et enthousiaste à l’idée d’accueillir un animal à la maison, les enfants n’ayant pas à décider seuls pour tout le monde. Expliquez-leur qu’ils devront participer activement à l’éducation et aux soins de Milou, même quand il sera devenu grand.

Par ailleurs, évitez d’adopter un chien sur un coup de tête, prenez le temps de la réflexion: considérez votre mode de vie, votre caractère et votre âge. Si vous êtes d’un tempéremment plutôt calme et sédentaire, il est préférable de ne pas adopter un animal réputé pour le dynamisme de sa race. Par ailleurs, si vos journées de travail sont très longues, mieux vaut s'abstenir: le chien est un animal social qui n'est pas "fait" pour la solitude, il a besoin de présence et d'attention par le jeu, les caresses et des promenades quotidiennes. S’il reste seul pendant de trop longues heures, il peut développer des comportements gênants qui perturberaient toute la famille.

Songez également qu’un chien perd ses poils, qu'il peut salir la maison, faire quelques bêtises  et aboyer (ce qui n'a d'ailleurs rien d'anormal !). Si vous êtes très à cheval sur l’hygiène et ne supportez pas le désordre, reportez votre choix sur une autre espèce.

Enfin, l’alimentation et les soins vétérinaires ont un coût, et cela, pour de nombreuses années!

Si le moindre doute persiste, n’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un comportementaliste certifié qui vous informera et vous conseillera dans le choix de votre compagnon à 4 pattes.

 

 

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26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 17:38

Les Rencontres Animal et Société organisées par le Ministère de l'Agriculture s'achèveront à la fin de ce mois, avec la remise au Gouvernement d'un rapport consacré au statut de l'animal. Alors, nos chiens auront-ils bientôt les mêmes droits que leurs maîtres ?

Le Code Napoléon considère l'animal comme un bien meuble, puisque «sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui peuvent se transporter d'un lieu à un autre, soit qu'ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu'ils ne puissent changer de place que par l'effet d'une force étrangère». Voilà qui est dit : notre ami à 4 pattes serait donc une chose décervelée qui ne bénéficie d'aucun droit particulier.

Pourtant, le Code Pénal, un peu plus audacieux, prévoit que «le fait d'exercer publiquement ou non, un acte de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende». Ces deux articles illustrent l'ambiguité juridique relative à la question animale. Pourtant, il est urgent d'offrir un statut digne de ce nom à nos chiens, qui rappelons-le, sont des êtres sensibles, doués d'émotions et dotés de capacités cognitives développées : tremble Descartes, nos bêtes sont tout sauf bêtes !

La tâche sera donc ardue et bien délicate pour ce groupe de travail, qui devra notamment définir les bases d'attribution d'un tel statut. Y aura-t-il d'ailleurs un ou plusieurs statuts adaptés à chaque espèce et à leur utilisation ?

Les amis des animaux, dont je fais partie, portent beaucoup d'espoir dans ce rapport qui permettra peut-être de mieux protéger l'animal, et de le respecter enfin.

http://www.animaletsociete.com

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25 juin 2008 3 25 /06 /juin /2008 18:16

Les médias nous relatent des accidents de plus en plus fréquents impliquant des chiens et des enfants. Un grand nombre d'entres eux seraient pourtant évités si les propriétaires étaient plus vigilants - et pour certains, plus responsables - et si les enfants adoptaient un comportement adéquat face à un chien qu’ils ne connaissent pas.

Rappelons-le, il n’y a ni gentils ni méchants chiens. Peu importe sa race, son âge ou sa taille, tout chien est susceptible de mordre s’il est placé dans des conditions favorisant l’agression.

A ne pas faire !

Si donc, votre enfant croise un chien inconnu, il ne doit pas le fixer dans les yeux, ce que l’animal pourrait interprèter comme une menace. Mieux vaut ne pas s'en approcher, même s'il a l'air «gentil» ou qu'il est petit, car même les petits chiens peuvent mordre ! S’il souhaite un contact, l’animal s’approchera de lui-même et flairera l’enfant afin de l’identifier, puis s’éloignera tranquillement. Par ailleurs, l'enfant ne doit jamais chercher à caresser un chien attaché (il ne peut pas fuir !) ou craintif (il peut agresser pour se défendre !) vers lequel il ne tendra pas les bras, ce qu'il pourrait prendre pour une agression.

Et si le chien lui fait peur, l'enfant doit éviter de partir en courant, car sa fuite risquerait de ranimer son intinct de prédation. Dans la mesure du possible, il adoptera plutôt un comportement calme et neutre et s'éloignera sans tourner le dos à l’animal.

Rappelons-le, canidés et humains ne vivent pas dans le même monde, leurs codes de communication sont bien distincts. Soyons vigilants et responsables, respectueux de l’animal et protégeons nos enfants !

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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 13:40
 

ONYX :           ADOPTE

Onyx est un gentil braque allemand mâle de 10 ans. Sa maîtresse est entrée en maison de retraite et a dû le placer dans un refuge.
En raison de son âge, Onyx fait partie de ces chiens délaissés qui ont peu de chances de se faire adopter. Il ferait pourtant un compagnon idéal, vif, affectueux et sociable avec les enfants. Il recherche un foyer qui saura lui offrir l'attention et la tranquillité qu'il mérite.
Jardin de préférence ou à défaut, des promenades quotidiennes. N'aime pas les chats.

Onyx vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44)
Tel : 02 40 26 90 00
Site : http://www.desanimauxetdeshommes.com



AMANDE
:         ADOPTEE

Amande est une belle et affectueuse femelle dogue allemand âgée de 3 ans. Démonstrative et joueuse, Amande a besoin d'attentions et de présence, après de trop nombreux mois passés dans son box... C'est une chienne «craquante» et très sociable qui vous séduira par sa joie de vivre et sa vivacité.

Amande vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44)
Tel : 02 40 26 90 00
Site: http://www.desanimauxetdeshommes.com

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 13:45





Face à la multiplication des abandons, l'activité bénévole ne suffit pas toujours et de nombreux refuges emploient aujourd'hui des animaliers.
Entretien avec Sophie, animalière dans un refuge* de Loire Atlantique.

 

 




Quel est votre rôle au sein du refuge ?

Je m'occupe essentiellement du nettoyage des structures du refuge, je soigne les «petits bobos» et je toilette les chiens. Je fais aussi du rangement, en veillant à la propreté du matériel (gamelles, couvertures, etc).



De combien de chiens vous occupez-vous chaque jour ?
Il y a en moyenne une trentaine de chiens au refuge, et nous sommes au moins 2 animalières chaque matin.



Pouvez-vous décrire une journée type ?
A mon arrivée le matin, je donne à manger aux chiens et j'ouvre la porte de leur cour. Puis, le nettoyage des boxes m'occupe toute la matinée. L'après midi, entre les appels téléphoniques et l'accueil des adoptants, il y a beaucoup à faire. Je veille aussi à ce que les lieux soient tenus propres.



Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier ?
Les contacts avec les animaux et les rencontres avec des professionnels du chien sont très enrichissants. En revanche, il faut s'habituer aux odeurs ! On rencontre aussi des «abandonnants» qui se débarrassent de leur chien comme s'il s'agissait d'un objet ! Par ailleurs, certains visiteurs ne sont pas toujours faits pour accueillir un animal, mais ils souhaitent adopter dans un refuge uniquement parce que c'est moins cher qu'ailleurs...



Quelle est votre plus grande satisfaction dans votre activité ?

Le fait de pouvoir approcher un chien craintif qui a été maltraité par son maître.



Quelles sont les qualités requises pour être animalier dans un refuge ?
Bien évidemment, il faut aimer les animaux, mais aussi être capable de prendre du recul, savoir ne pas se laisser trop «envahir» par l'affection des chiens, car ils seront adoptés un jour ou l'autre. Et puis, d'autres sont en fin de vie... Enfin, il faut être courageux et ponctuel le matin pour ouvrir les portes des boxes.



Avez-vous suivi une formation spécifique ?

Non. J'ai d'abord été bénévole, puis j'ai appris «sur le tas», mais formée et encadrée par une autre animalière salariée.

* Refuge Des Animaux et des Hommes http://www.desanimauxetdeshommes.com  

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 16:28

Selon un récent sondage réalisé par l'institut BVA pour le compte de la Fondation 30 Millions d'Amis, 85% des propriétaires qui abandonnent leur chien se désintéressent de son sort.

C'est le syndrôme de l'animal kleenex : L'Homme n'a jamais été aussi proche du chien mais paradoxalement, il peut s'en séparer sans le moindre état d'âme. Comme une coquette qui jetterait un sac à main démodé ou un conducteur qui se séparerait de sa voiture devenue trop encombrante, trop gourmande en essence ou qui ne répond plus aux canons de la mode automobile.

Pour les chiens, c'est pareil. Parce que telle race n'est plus à la mode, tel animal est devenu trop grand, trop gourmand, trop envahissant, parce qu'on ne sait qu'en faire à l'approche des vacances, alors il n'attendrit plus. C'est aussi le cas du chien qui ne comprend plus ses maîtres ou son environnement et qui exprime son mal être par des comportements inadaptés (morsures, malpropreté, destructions) : sans plus se poser de questions, on s'en sépare, parce que forcément cela ne peut venir que du chien !

La même étude révèle que 42% des chiens recueillis par les refuges ont subi des mauvais traitements. Traumatisés, en perte de confiance et de repères, ils agressent parfois leurs sauveurs, car ils ne connaissent que la violence des humains. Dans des refuges surpeuplés, des bénévoles essaient tant bien que mal de leur redonner foi en l'Homme.

La vérité, c'est que notre viel ami le chien, notre compagnon fidèle, est victime de notre irresponsabilité et de nos inconstances.

 Dis-moi comment tu traites ton chien et je saurai qui tu es !

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 15:50

Plus d’un enfant sur deux affirme vouloir un animal familier à la maison. Les bienfaits de la présence du chien ne sont plus à démontrer : il responsabilise l'enfant, le valorise, il joue un rôle de médiateur et l'aide à se construire : le chien est pour l'enfant un confident qui ne juge pas. Ce lien privilégié n'est pourtant pas sans risques et les statistiques sont formelles : les deux tiers des morsures infligées aux enfants sont le fait du chien de la maison ou d'un animal connu de lui. Bon nombre de ces drames peuvent pourtant être évités en prenant quelques précautions simples.


En premier lieu, il est de votre responsabilité à vous, parents, d'expliquer à votre enfant qu’un chien n’est pas un humain et que ses réactions sont donc différentes des nôtres : il ne faut jamais déranger Snoopy pendant son repas, s'il se repose ou joue avec sa balle. Il est interdit de tirer les poils ou la queue d’Ulysse même si c’est pour jouer, car le chien lui aussi, peut souffrir ! Par ailleurs, il est dangereux de ceinturer Rocky pour lui faire des câlins, car il est placé dans une situation de blocage qui le rend vulnérable. Enfin et surtout, on ne doit jamais frapper un chien, qui, en réaction à la peur ou à la douleur pourrait légitimement répliquer par l'agression.

 

 

Expliquez aussi à votre enfant que si son compagnon de jeux grogne, c'est parce qu'il est mécontent. Il doit donc le laisser tranquille et prévenir immédiatement un adulte. Et, bien entendu, il ne devrait jamais rester seul avec son chien, même si on le croit inoffensif, car placé dans une situation de contrainte, n'importe quel animal peut agresser.

N'oublions pas que l’éducation du chien relève de la responsabilité des parents qui peuvent y associer l'enfant, mais dont le rôle n'est pas de «jouer au chef» avec lui. Il doit apprendre à respecter la différence et les besoins de son compagnon à 4 pattes, qui n'a pas à subir sans broncher ses tyrannies.

Le chien doit certes respecter l'enfant, mais l’inverse est valable aussi. Il nous faut cesser de croire que nos animaux doivent tout supporter et nous faire à l'idée qu'ils ont le droit de ne pas être toujours «d’accord» avec nous. C'est en construisant avec nos chiens une relation basée sur la compréhension plutôt que sur une pseudo dominance - source de conflits - que les choses évolueront dans le bon sens.

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