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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 15:29

La semaine dernière, un journal télévisé a diffusé un reportage consacré à l'accueil de jeunes bénévoles dans un refuge animalier. Ils étaient certainement de bonne volonté et sensibles à la cause animale, mais on les voyait promener des chiens en tirant violemment la laisse pour leur apprendre à ne pas tirer, sur les conseils d'un éducateur.

Il est vrai que certains chiens sont abandonnés sans avoir été éduqués, ce qui peut être un handicap pour leur placement, surtout lorsqu'il s'agit de races puissantes : il sautent, tirent en laisse, n'obéissent pas ou mordillent d'excitation. Pour un refuge, c'est une raison importante pour les faire éduquer un peu, ce que je comprends. Ce que je comprends nettement moins, c'est qu'un refuge devienne un lieu d'éducation employant des méthodes pas franchement ludiques, voire douloureuses pour l'animal.

 

Un refuge est pour le chien un lieu anxiogène qui n'est pas adapté à l'éducation, car il est difficile d'y gérer stress et nervosité. Une fois adopté, dans la chaleur et la quiétude d'un foyer aimant, les émotions de l'animal se transformeront vite en sérénité. Alors, il sera envisageable de prendre quelques cours d'éducation si cela est nécessaire. Laissons donc les chiens abandonnés se promener tranquillement et flairer à loisir. Offrons-leur quelques minutes sans  contraintes.
Mais bon, ce n'est que mon humble avis...

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28 juillet 2008 1 28 /07 /juillet /2008 18:08



THAïS        ADOPTEE

Thaïs est une femelle croisée berger belge de 12 ans. Sociable, obéissante et affectueuse, c'est une chienne très facile à vivre. Les chiens âgés ont beaucoup de mal à trouver un nouveau maître et sont souvent condamnés à l'euthanasie. Ceci est un appel en faveur de Thaïs qui mérite une fin de vie digne.













RASTA            ADOPTE


Rasta est un magnifique dogue argentin de 2 ans. Atteint de surdité, il a déjà été balloté de famille en famille. Gentil et joueur, Rasta supporte mal la vie en box et a grand besoin d'affection. Pas motivé, s'abstenir...

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 15:16

Difficile de voir en notre minuscule chihuahua ou notre raffiné lévrier les descendants du «féroce» loup des bois, mais c'est pourtant la théorie de la plupart des éthologistes modernes. Les deux espèces font partie de la même famille des canidés. Ce sont des animaux sociaux qui vivent dans des groupes hiérarchisés (meutes), avec à leur tête un individu dit «alpha».

Pour le reste, ce sont deux espèces à part entière, l'une restée sauvage (canis lupus, le loup), l'autre domestiquée il y a plus de 12000 ans (canis familiaris, le chien).

La morphologie et le comportement du chien restent juvéniles tout au long de sa vie, contrairement au loup.
Celui-ci vit sur un territoire parfaitement délimité, sur lequel il se reproduit, se nourrit et se repose en toute liberté. Chez le chien, il s'agit davantage d'un espace de vie où il dépend entièrement de son propriétaire, qui choisit pour lui sa nourriture, son lieu et ses périodes de repos, et souvent ses partenaires sexuels.

Par ailleurs, l'activité de marquage permet au loup de délimiter son territoire, tandis que pour le chien en promenade, l'urine permet surtout de laisser une «carte de visite» à des congénères de passage.

Quant aux vocalises, fréquentes chez le chien, elles sont beaucoup moins développées chez son ancêtre, qui aboie seulement pour donner l'alerte ou pour menacer.

Enfin, le père et la mère loups sont beaucoup plus attentionnés avec leur progéniture que le chienne ou le chien (chez ce dernier, l'instinct parternel est d'ailleurs presque inexistant).

Il existe donc de profondes différences génétiques, écologiques et éthologiques entre les chiens et les loups. Evitons donc de comparer à tout bout de champ deux espèces pas si proches que cela.
En quelque sorte, les chiens sont tous des loups, mais le loup n'est pas un chien !

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 18:03

L'assistante vétérinaire assume un rôle fondamental au sein d'une clinique vétérinaire, à la fois commercial (vente, stocks), administratif (accueil) et technique (assistance chirurgicale). Rencontre avec Christine, assistante vétérinaire en Loire Atlantique.


Quel est votre rôle en tant qu'assistante vétérinaire ?

 

C'est un métier varié : d'une part, je m'occupe de l'accueil des clients, de la vente au comptoir, de la gestion des stocks, et je réponds au téléphone. D'autre part, j'assiste le vétérinaire à la chirurgie et à la prise de clichés radiographiques. J'effectue également des prises de sang, les analyses sanguines et des injections.

Pouvez-vous décrire une journée type ?
Le matin, j'accueille les animaux de chirurgie. Je gère aussi les rendez-vous, et j'effectue des tâches administratives. L'après-midi, je m'occupe essentiellement de l'accueil des rendez-vous et de la vente au comptoir. J'assiste aussi le vétérinaire pour les radiographies et les échographies. Enfin, je termine par la comptabilité de la journée.

Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier ?
C'est un travail varié, chaque journée est unique ! Et puis, nous avons des contacts priviligiés avec les animaux.
En revanche, il faut savoir être souple, car certains clients arrivent inquiets et stressés par la maladie de leur animal...

Quelle est votre plus grande satisfaction dans votre activité ?
Le fait de voir repartir des animaux en bonne santé, surtout lorsqu'ils ont été gravement malades.

Quelles sont les qualités requises pour devenir assistante vétérinaire ?
Il faut être polyvalent, attentif, actif et rigoureux. On doit aussi aimer les contacts humains et être capable de travailler en équipe.

Quelle formation avez-vous suivie ?
J'ai suivi les cours du CNFA d'Aix-en-Provence, la seule formation homologuée par l'Etat.

Pourquoi avoir choisi cette profession ?
A l'origine, je voulais m'orienter vers l'élevage canin et félin. Pour cela, j'ai suivi 4 ans d'études (BEP / Bac Pro). Mais je me suis rendu compte que je ne pourrais pas en vivre. Au cours de ma formation, j'ai effectué un stage dans une clinique vétérinaire. Le travail m'a plu, j'ai donc décidé de passer mon diplôme d'assistante vétérinaire.

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19 juillet 2008 6 19 /07 /juillet /2008 14:02

Bonjour,

Ma chienne a 12 ans et depuis 1 an, elle fait pipi partout lorsque je m'absente même peu de temps (par terre, sur les coussins, sur les tapis). Le sol est véritablement jonché de pipis. Depuis 2 semaines, elle commence à détruire les rideaux ou des bas de porte. Quand je suis là, tout se passe bien, mais elle tremble de partout quand je pars au travail. Peut-on faire quelque chose à son âge ?

Réponse :

Bonjour,

Dans un premier temps, je vous conseille fortement une consultation chez votre vétérinaire, afin de vous assurer que la malpropreté de votre chienne n'a pas une origine physiologique. L'incontinence urinaire est, en effet, un problème fréquent chez l'animal âgé. 
Un chien en bonne santé qui se met soudainement à faire des bêtises et qui devient malpropre en l'absence de son propriétaire, exprime un malaise face à une situation à laquelle il ne parvient pas à s'adapter. De notre point de vue d'humains, ce comportement est bien difficile à comprendre, mais d'un point de vue canin, il n'est pas anormal. Par ailleurs, le chien senior est plus vulnérable (diminution de l'ouïe et de la vue) et sensible aux changements. Ce n'est donc ni caprice, ni une vengeance de la part de votre chienne, mais l'expression d'une gêne qu'il conviendrait d'identifier, avec l'aide éventuelle d'un spécialiste.

 

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 15:37

Voici ce que me confiait récemment une consultante : «Gribouille est un chien adorable, très affectueux et nous le lui rendons bien ! Cependant, il a toujours été assez craintif, en particulier avec les enfants qu'il ne connaît pas, et il réagit mal quand il entend des bruits inconnus. Il y a quelques semaines, mon mari l'a percuté en reculant avec sa voiture, heureusement sans gravité. Depuis, Gribouille ne supporte plus la proximité des voitures, et il est complètement paniqué quand nous le promenons en ville. Nous avons tout essayé, y compris de le forcer à rentrer dans la voiture, car on m'a dit que c'était le meilleur moyen pour l'aider à reprendre confiance. Malheureusement, c'est pire qu'avant ! Et ce matin, il a grogné quand j'ai voulu le caresser, lui qui habituellement aime tant les câlins !»

La peur est une émotion parfaitement normale, commune à toutes les espèces animales et essentielle à leur survie. C'est la peur qui déclenche la fuite face à un danger. C'est encore elle qui provoque le comportement d'agression, nécessaire pour se préserver. Chez les canidés, il n'y a pas une, mais DES peurs, puisque les origines diffèrent, tout comme leurs solutions :

- La période de développement est une étape cruciale chez le jeune chiot. Si «tout» se joue chez l'enfant humain avant l'âge de 3 ans, chez le chien, «tout» se met en place avant ses... 3 mois. C'est en effet entre 0 et 12 voire 13 semaines que l'animal va se contruire. Au cours de cette étape, les expériences négatives susceptibles d'engendrer la peur auront un impact déterminant sur le comportement et les émotions futurs du petit canidé.
Tout commence au cours de la période pré-natale : une mère gestante émotive, stressée ou nerveuse peut donner naissance à un chiot fragile d'un point de vue émotif, éventuellement plus sensible à la peur.
Entre 0 et 2 semaines (période néo-natale), l'influence du milieu est prépondérante, bien que le nouveau-né soit aveugle et sourd. Il est néanmoins sensible aux stimuli tactiles, aux goûts et aux odeurs qui peuvent aussi déterminer ses émotions futures.
Enfin, la période de socialisaton (3-12/13 semaines) est une étape décisive qui définira le comportement général du chien. S'il est insuffisamment stimulé, il peut développer une crainte excessive face aux situations nouvelles, appelée Syndrôme du Chenil ou de Privation (Scott & Fuller, 1965 ; Pfaffenberger, & Scott, 1976).


- A l'âge adulte, des interactions désagréables avec des humains, d'autres espèces et des expériences négatives avec l'environnement peuvent générer des peurs intenses et durables.


Gribouille, quant à lui, est un petit chien craintif face à certains êtres ou situations "étranges", peut-être parce qu'il a été insuffisamment stimulé lorsqu'il était chiot.
L'incident avec la voiture l'a vraissemblablement traumatisé, et ce choc a été accentué par l'obligation de sa maîtresse à monter dans la voiture. Bien involontairement, ma consultante a perdu la confiance de son petit chien qui ne tolère plus ses approches affectueuses et le lui exprime de manière explicite...
S'il est une leçon à retenir de l'histoire de Gribouille, c'est de ne JAMAIS contraindre un chien à faire face à sa peur. C'est à lui et à lui seul de décider du moment où il se confrontera à sa frayeur, ce qui peut prendre du temps.

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14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 11:39

 "Le Petit Guide Pratique à l'Usage des Propriétaires de Chiens Catégorisés...et de leurs Maires !"

(A paraître à l'été 2008 ou dès parution des décrets d'application si ultérieure)

Sujet : Ce petit guide est une démarche de civisme, d'information et de protection animale comportant toutes les informations utiles (quelles formalités, où, comment, etc) pour que les propriétaires puissent respecter la nouvelle loi et leurs maires l'appliquer sans difficulté.

Il a pour vocation de réconcilier tout ce petit monde :
- faire que les propriétaires puissent vivre sereinement et civiquement leur amour pour leur chien.
- faire que les Maires appliquent la loi et JUSTE la loi.


Auteur
: Emmanuel Tasse est juriste spécialisé en Droit Administratif et officier supérieur de la Gendarmerie Nationale. Il est aussi président du CFABAS (Club Français des Amateurs de Bull terrier, d'American staffordshire terrier et de Staffordshire bull terrier), fondateur du Collectif Contre la Catégorisation des Chiens (4C) comptant 300 membres, professionnels du chien. Il est propriétaire de deux chiens catégorisés.

Informations et commande sur http://permis-chien.fr

 

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 13:42

Le regard de l'Eglise romaine sur le chien est ambigu.
A la faveur de l'obscurantisme médiéval, elle l'a d'abord chosifié, parfois même diabolisé, faisant preuve d'une cruauté inouïe en matière de torture (la "question") et de mise à mort. Pourtant, des hommes saints, tels Saint Roch ou Saint François d'Assises, ont courageusement reconnu au chien de grandes qualités d'affection, de compassion et de fidélité.
Les siècles passent, la position de l'Eglise ne varie guère, se désintéressant toujours de l'animal et considérant que seul l’Homme est promis à la grâce éternelle. Ce qui autorise et justifie l'asservissement et les mauvais traitements.
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale pourtant, des relations d’affection inédites se sont nouées entre l’homme et le chien, ce qui a contraint le catholicisme à modifier sa position. Aujourd'hui, certains prêtres vont même jusqu'à baptiser nos compagnons à 4 pattes...
Voici ce que Jésus raconta un jour à Saint Matthieu :

« Je rencontrai une personne très équilibrée,
très savante, et de surcroît, très pieuse.
Je lui dis : «Mon chien est mort il y a quelques mois d’ici.
Me croirez-vous ? Ce matin, il est venu me parler ! »
La personne me toisa.
Je lus dans ses yeux l’incompréhension, puis quelque chose
Qui, lentement, passait de l’ironie au mépris.
Elle haussa les épaules et continua son chemin.
A l’autre bout de la rue, je croisai un enfant. Je lui dis :
«Tu sais, mon bon chien, avec qui tu me voyais si souvent :
il est mort ! Je suis bien triste.
Mais ce matin, il est venu me parler ! »
L’enfant me regarda d’un air joyeux.
Il me dit : « Ca alors ! Je suis content pour toi !
Et qu’est-ce qu’il t'a dit ? »
«Je te bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre.
Tu as caché ces choses aux sages et aux savants et tu les as révélées aux enfants. »
(Evangile de Matthieu, 11, 25)


Quant à moi, je considère que si le Paradis existe, alors ce lieu de délices et d'enchantements ne peut être sans le chant des oiseaux, le ronronnement apaisant du chat et la compagnie affectueuse de mes chiens.

A l'inverse de la catholicité, le bouddhisme a toujours respecté et aimé le chien. La pensée bouddhiste repose sur l’absolu respect de la Vie et condamne toute forme de violence :   
« Aussi nombreux que soient les êtres, je fais le vœu de les faire tous parvenir à la délivrance », tel est le premier des quatre voeux que prononcent les moines bouddhistes zen. Selon cette croyance orientale, notre existence est constituée d’un cycle de vies humaines et animales, des états interdépendants qui forment un tout : le sâmsara. L’homme se distingue de l’animal par son niveau de conscience, mais il ne lui est pas supérieur et ne doit pas l'asservir. Le chien se différencie de l'homme par son corps uniquement, qui l’entrave et le recouvre d’un "voile" d’ignorance. Pour autant, il reste un être sensible, affligé de souffrances dont il désire se libérer.
Le bouddhiste croit qu'en en passant par des vies humaines et animales, nous avançons pas à pas vers le nirvâna (la délivrance ultime) et que chaque action, bonne ou mauvaise, a des répercussions sur la suite de notre existence ou nos vies futures.
Voici un conte qui illustre la pensée bouddhiste à ce sujet :

« Un brahmane s’apprête à sacrifier une chèvre et la voit en train de rire.
- Pourquoi ris-tu ? demanda t-il. Je vais te tuer.
La chèvre lui répondit qu’elle allait se réincarner en grenouille.
- Et cela te rend heureuse ? lui dit le brahmane.
- Non. Je ris, car dans ma vie antérieure, j’étais un brahmane. »

En somme, selon le principe bouddhiste, respecter le chien c’est respecter l’Homme, puisque nous ne faisons qu'un.

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 14:38

La place du chien dans nos sociétés a toujours suscité une forte controverse. Les plus grandes civilisations lui ont accordé une place de choix, vénéré par certaines, méprisé ou même diabolisé par d'autres. Certaines cultures antiques personnifiaient leurs divinités, représentées sous les traits de créatures zoomorphes ou mixtes. Chez les anciens, le chien était souvent associé à la mort, c'était un guide dans l'Au Delà, ou le gardien du monde souterrain.

Le panthéon égyptien est sans doute le plus connu. La richesse de la faune égyptienne a beaucoup influencé l’Egypte pharaonique. Reconnaissable à sa tête de chien noire, Anubis, «le jeune chien», était le gardien des nécropoles. Il était «celui qui est la bandelette», patron des embaumeurs chargé d’accompagner les défunts aux portes de l’Au Delà lors du pesage des âmes par son père Osiris. En tant que Chien des Enfers, il présidait au crépuscule, passage du jour à la nuit. On vouait au Dieu-Chien un culte universel et de nombreux temples lui ont été consacrés, le plus célèbre restant celui de Cynopolis, où les habitants avaient l'obligation de nourrir tous les canidés. A la mort de leurs compagnons, certains propriétaires les faisaient embaumer et les installaient dans une tombe pour mieux les retrouver dans l'Autre Monde.

Contrairement au panthéon égyptien, le monde de la mythologie grecque est peuplé de dieux représentés sous les traits d'humains à la beauté idéale, des divinités parfois cruelles et méprisantes. On y trouve aussi des dieux-animaux, des monstres censés mettre en valeur les héros, allégories de la Grèce antique. Parmi eux on distingue le Cerbère, le chien Gardien des Enfers. Représenté sous les traits d'une bête à trois, cinquante ou cent têtes selon les auteurs, sa queue de dragon et son échine hérissée de serpents terrorisent les morts et les vivants qui tentent de pénétrer dans le royaume souterrain. Impitoyable, il déchiquette de ses crocs empoisonnés quiconque tente de forcer la porte des Enfers.

Les phéniciens, quant à eux, étaient un peuple de marins et de commerçants installé sur les côtes de l’actuel Liban entre 1180 avant JC environ, jusqu’à sa conquête par Alexandre le Grand, en 332 avant JC. Il y a quelques années, on a retrouvé à Ascalon, entre Tel Aviv et Gaza, un cimetière constitué de 700 tombes de chiens. Les bêtes étaient toutes ensevelies selon le même rituel : couchées sur le flanc, les pattes repliées et la queue enroulée autour des postérieures. La plupart sont des chiots, morts naturellement semble-t-il. Les historiens pensent que les canidés étaient peut-être associés à Eshmûn, le dieu guérisseur de la ville, car les anciens avaient remarqué qu’en cas de plaie, ces animaux se léchaient frénétiquement les pattes jusqu’à la guérison.

Plus proches de nous, enfin, les aztèques ont voulu expliquer les phénomènes qui bouleversaient leur environnement (séismes, sécheresses, eclipses) par des récits légendaires et des mythes fondateurs. Leurs divinités, assoiffées de sang, sont des monstres zoomorphes, parmi lesquels figure Xolotl, «l’animal». Il est le Dieu-Chien qui accompagne les défunts dans l’Au Delà, le protecteur des jumeaux et le dieu du feu.

Au fil des siècles, de nouvelles religions vont se développer. Elle ne verront plus le chien comme un guide spirituel, mais plutôt comme une créature inintéressante ou pire, un suppôt du Malin. Les Anciens avaient eux, l'humilité de voir en lui un maître et un protecteur. C'était encore l'époque ou Humanité et Animalité cohabitaient en paix.

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8 juillet 2008 2 08 /07 /juillet /2008 13:59

SAM



Sam est un beau malinois mâle de 10 ans, un rescapé dont la vie ne tenait qu'à un fil... Arrivé en triste état au refuge, il a repris fière allure et est prêt à retrouver un adoptant responsable et aimant. Il lui faudra un peu de temps avant d'accorder à nouveau sa confiance, mais ensuite il sera un compagnon idéal, fidèle et affectueux.
Sam vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44).
Tel : 02 40 26 90 00
http://www.desanimauxetdeshommes.com












DUCK         ADOPTE

 

Jeune croisé mâle cane corso / berger de 6 mois, Duck est d'un tempéramment vif et affirmé. Joueur et plein d'entrain, il recherche des adoptants responsables et dynamiques, conscients des besoins d'un chien de grande taille.
Duck vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44).
Tél : 02 40 26 90 00
http://www.desanimauxetdeshommes.com

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