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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 11:15

Cameron est une gentille chienne croisée beagle de 8 ans qui a passé sa vie dans la cage d'une animalerie de laboratoire. Très affectueuse, sociable et enjouée, elle recherche des adoptants de préférence déjà propriétaires d'un chien, qui sauront la comprendre et l'éduquer avec patience et bienveillance. Jardin impératif.

Cameron vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44).
Tél : 02 40 26 00 90
Site :
http://www.desanimauxetdeshommes.com

ADOPTEE
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25 décembre 2008 4 25 /12 /décembre /2008 15:57

«Il était une fois, il n'y a pas si longtemps, un vieux beagle qui s'appelait Léon. C'était un chien lunaire, un peu immature et sacrément optimiste, recueilli par de braves gens qui l'avaient trouvé errant dans la campagne. Très vite, Léon prit ses aises à la maison : il se servait à la table de ses hôtes sans que l'on pût l'en dissuader et se soulageait où bon lui semblait. Pis, l'impudent montait sur le canapé et les lits bien confortables !

C'est alors que le diagnostic tomba : Léon était un «dominant».

Décision fut prise de le ramener à la raison avec force remontrances et quelques coups bien sentis par-ci par- là. Mais rien n'y faisait, Léon dominait toujours. Son sens de la provocation culmina le jour où il mordit son maître qui venait de lui infliger une sanction un peu trop appuyée. C'en était trop d'humiliations pour ses pauvres propriétaires qui décidèrent de s'en séparer de la plus cruelle des façons. Mais, dans la voiture qui le conduisait vers son funeste destin, Léon remuait encore la queue. A coup sûr, l'ultime défi d'un chien vraiment trop dominant !»


L' histoire fictive de Léon, un chien absolument pas «dominant», mais qui avait juste besoin d'être éduqué, est celle de bien des animaux incompris de leurs maîtres. Le mythe de la pseudo-dominance véhicule une image fausse de nos compagnons à 4 pattes, qui seraient pour l'Homme des êtres menaçants que l'on doit soumettre pour s'en faire respecter.

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9 décembre 2008 2 09 /12 /décembre /2008 17:14

Dans une interview accordée récemment à un magazine féminin, l'éthologiste Boris Cyrulnik parlait de la mort de nos animaux de compagnie comme d'un véritable deuil. En tant que membres de la famille, nos chiens partagent en effet nos joies, ils recueillent nos peines et gardent pour eux nos secrets sans jamais nous juger. Boris Cyrulnik ajoute que certaines tribus sud-américaines organisent même de véritables funérailles pour leurs compagnons à 4 pattes, considérés comme «des petits frères». Dans nos sociétés occidentales, il est en revanche mal vu de pleurer la mort de son chien et c'est souvent en cachette que l'on exprime son chagrin. Il est toujours assimilé à un être inférieur, donc indigne d'être regretté. Un de mes amis me confiait récemment au sujet de son chien disparu : « Je ne devrais pas, c'est idiot je le sais, mais j'ai vraiment beaucoup de peine, il me manque terriblement. Pourtant, je n'en parle pas, car on ne me comprendrait pas ».
Perdre son animal est une grande douleur pour celui qui l'a aimé, c'est une épreuve à traverser, sans en avoir honte : parce que j'ai aimé mon chien, j'ai le droit d'être triste et de le pleurer.

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18 novembre 2008 2 18 /11 /novembre /2008 15:52

La France se classe parmi les tout premiers pays européens en matière d'expérimentation sur les chiens, utilisés pour la plupart dans des laboratoires privés. Sous l'impulsion d'associations* de protection animale, certains établissements acceptent désormais de réhabiliter des animaux sains arrivés en fin de protocole. Pour ceux-là, une nouvelle vie bien méritée commence...


Adopter un chien issu de l'expérimentation, c'est d'abord accepter ses différences : réservé, craintif (il souffre souvent du Syndrôme du Chenil, un trouble du comportement qui se développe chez les chiens insuffisamment stimulés durant leur prime enfance) et malpropre les premiers jours. Un peu de patience et de compréhension suffisent à aider l'animal à prendre confiance.
Passée cette phase d'adaptation, les adoptants que j'ai rencontrés dans le cadre d'un suivi comportemental se disent tous ravis de leur nouveau compagnon, et les comportements gênants régressent, voire disparaissent. Même plusieurs années après l'adoption, les progrès sont parfois spectaculaires.
Les propriétaires parlent tous de leur chien avec une tendresse particulière et les décrivent comme des compagnons très affectueux et d'une grande douceur.

En dépit de leur passé difficile, les chiens issus des laboratoires s'adaptent donc parfaitement à une vie de famille.



* Pour en savoir plus : http://graal-defenseanimale.org

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 14:53

Bonjour,
Ma mère a un fox terrier de 7 ans qui pose des problèmes de voisinage.

Il a toujours plus ou moins aboyé quand il est tout seul et il a un tempérent agressif, car il a tendance à vouloir mordre quand on veut lui mettre un collier par exemple.

A cause des aboiements, ma mère reçoit des mots dans sa boîte aux lettres. Elle a essayé plusieurs méthodes : l'enfermer dans la maison mais il faisait partout et saccageait la maison, lui mettre un collier électrique mais ça ne marche pas, lui mettre une muselière, mais il aboie quand même.

Pouvez-vous me dire ce que l'on peut faire car ma mère ne sait plus comment s'y prendre, elle est désemparée.








Bonjour,
Les aboiements intempestifs sont une source fréquente de conflits entre voisins. Il est parfaitement possible de les faire disparaître, pour peu que l'on cherche à les comprendre, car un chien aboie rarement sans raisons.

Le fox de votre maman n'aime peut-être pas rester tout seul, sa maîtresse lui a-t-elle appris à rester seul ? Il peut également être trop dépendant et ne pas supporter ses absences, même courtes.

Les aboiements peuvent aussi manifester de l'inquiétude, à cause par exemple de bruits inhabituels dans le voisinage. Un chien inquiet peut chercher par ce moyen à donner l'alerte (une sorte de «qui va là?») et tenter de faire fuir d'éventuels intrus.


Votre maman l'a bien compris, l'enfermer dans la maison ne fait qu'accroître son désarroi et renforcer ses angoisses. Quant au collier électrique, il s'agit d'une méthode très douloureuse, coûteuse et pas toujours efficace. S'il empêche parfois les aboiements, bien souvent, l'animal évacue sa détresse par d'autres comportements gênants. Le chien de votre maman n'est probablement pas «agressif», il a juste compris que ce collier est très douloureux pour lui !

Un comportementaliste certifié vous aidera à déterminer la cause de ces aboiements et vous conseillera afin de les faire disparaître.

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 16:19

Combien de fois ai-je entendu : «Promener mon chien? Mais pour quoi faire, il a un jardin pour lui tout seul !». Pourtant, certains chiens des villes, promenés quotidiennement, sont bien plus épanouis que leurs congénères des champs.
En effet, un jardin ne suffit pas au bien-être de nos compagnons à 4 pattes, qui, outre des contacts variés, ont aussi besoin d'explorer de nouveaux espaces. Ce qu'ils ne trouvent pas suffisament dans le jardin familial.
D'ailleurs, certains développent des conduites gênantes (destructions, malpropreté, conduites autocentrées) en raison d'un mode de vie trop monotone, sédentaire et par manque de promenades variées.
 

La promenade est l'occasion pour votre chien d'explorer son environnement, plus encore que de se dépenser. Observez-le à ces moments-là. Vous constaterez que passées les premières minutes de course et d'excitation, il se mettra rapidement à flairer son environnement en quête d'odeurs inédites et de congénères de passage.


La promenade permet, par ailleurs, de renforcer la complicité maître/chien et de faire de nouvelles rencontres canines et humaines. Un programme nettement plus rejouissant pour Milou que de rester seul à longueur de journée dans un jardin monotone ! Si possible, variez le parcours pour encore plus de nouveauté. De retour à la maison, votre chien n'en sera que plus satisfait et détendu.


Quelques précautions, enfin : Si Médor est catégorisé, respectez la loi et pensez à lui mettre sa muselière. Et pour le confort de tous, veillez à ne le lâcher que dans des lieux autorisés pour cela.

 

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7 août 2008 4 07 /08 /août /2008 15:49

Le vétérinaire est le médecin des animaux, c'est un peu l'ange gardien de nos compagnons à 4 pattes. Il est le seul habilité à diagnostiquer une pathologie, la soigner et prescrire un traitement médicamenteux. Rencontre avec une vétérinaire de Loire Atlantique.



Qu'est-ce qu'un vétérinaire ?
C'est un professionnel de la santé animale. Certains exercent en indépendants, ils consultent dans des cabinets. Les plus nombreux sont les vétérinaires dits "canins" qui outre la santé, font aussi de la prévention et du conseil auprès de leurs clients. Il y a également des spécialistes en orthopédie ou en ophtalmologie. Les vétérinaires "ruraux", quant à eux, s'occupent des animaux d'élevage et les vétérinaires "équins", des chevaux.
Un vétérinaire peut aussi travailler dans l'industrie de la santé, mettre au point des aliments, exercer dans des laboratoires pharmaceutiques, ou encore contrôler l'hygiène.
Enfin, il y a dans les zoos des vétérinaires spécialistes de la faune sauvage, qui étudient notamment les virus.


Quels sont les avantages et les inconvénients de votre métier ?
Je ne vois aucun inconvénient ! Les avantages sont nombreux : les contacts humains, le côté scientifique de notre profession, la souplesse des horaires, les responsabilités, ou encore la polyvalence. Il n'y a pas de routine.


Quelle est votre plus grande satisfaction dans votre activité ?
Les soins aux animaux et les contacts humains.


Quelles sont les qualités requises pour devenir vétérinaire ?
Mieux vaut avoir l'esprit scientifique, être sociable, avoir le goût des responsabilités et... aimer bouger ! Une bonne santé est aussi nécessaire, car les journées de travail peuvent être longues.


Quelle formation avez-vous suivie ?
J'ai d'abord passé un bac scientifique, puis j'ai suivi 2 années de classes préparatoires. Ensuite, j'ai étudié 5 ans à l'Ecole Vétérinaire de Nantes, à l'issue desquels je suis devenue vétérinaire, puis Docteur vétérinaire après avoir soutenu ma thèse.


Pourquoi avoir choisi cette profession ?
C'est une vocation depuis l'âge de 10 ans ! Un ami de mon père était vétérinaire et je l'admirais beaucoup.

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 14:46

Bonjour, et merci beaucoup pour votre site.

J'ai un petit bichon maltais "Raoul" et j'en suis complètement gaga, même un peu trop. Mais voilà, je viens de craquer pour un chien "beagle" de 10 ans qui s'appelle aussi RAOUL, qui se trouve dans un refuge depuis déjà un certain temps. Mais voilà, j'habite en appartement et je travaille toute la journée. Pensez-vous que mon chien, qui a 8 ans, pourrait accepter un autre compagnon à la maison ? Merci de m'aider a prendre un décision sensée par rapport à une adoption.


Bonjour,

C'est un beau geste que d'adopter un chien abandonné et âgé de surcroît, mais vous avez raison de prendre quelques précautions auparavant.
Faites d'abord les présentations dans un endroit neutre et suffisamment vaste, un jardin par exemple. Les deux chiens devront être détachés, car la rencontre serait plus sensible en laisse (elle empêche la fuite, donc incite à l'agression).
Raoul 1er - appelons-le comme cela ! - a l'exclusivité de vos caresses, il lui faudra donc s'habituer à la présence «envahissante» d'un congénère. Afin de l'y préparer, diminuez progressivement le tem
ps d'attentions que vous lui accordez, car bientôt vous ne serez plus aussi disponible pour lui !

L'idéal serait ensuite de prendre quelques jours de congés, le temps que les deux Raoul apprennent à cohabiter.
Chacun devra avoir son espace à soi bien délimité, avec une gamelle et un panier. Des relations de hiérarchie vont naturellement s'établir entre les 2 chiens, laissez les choses se faire, n'intervenez que si la situation dégénère.

Il est vrai qu'un chien n'est pas fait pour rester tout seul toute la journée, mais la plupart s'en accommode. Sachez cependant qu'un beagle est un chien de chasse, il a donc des besoins bien spécifiques et de vraies longues promenades quotidiennes lui seront nécessaires - la pause pipi de 5 minutes seulement n'est pas faite pour lui ! -, pour assurer son bien-être et lui permettre de flairer à loisir (il a été sélectionné pour cela).

Soyez patiente, Raoul 1er et Raoul II auront besoin d'une dizaine de jours avant de prendre leurs marques vraiment. Enfin, évitez de trop couver le nouvel arrivant pour ne pas créer de dépendance. Soyez naturelle, présente, mais pas trop !

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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 13:41

L'anthropomorphisme est la tendance à attribuer à l'animal des comportements ou des sentiments propres à l'Homme. Cette orientation, source d'incompréhensions mutuelles entre le maître et son chien, s'est fortement accentuée au cours de ces dernières décennies.
Jusqu’à la moitié du XXème siècle, en effet, le chien devait avoir une utilité dans le foyer : assurer la sécurité de ses propriétaires, les alerter en cas de danger, les débarraser de leurs déchets, tenir chaud, ou encore chasser. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, son statut a évolué : il est devenu un animal de compagnie, un paliatif à la solitude des humains, étroitement lié à son propriétaire. Pour beaucoup d'ailleurs, c'est un membre de la famille et la frontière entre nos deux espèces devient plus floue. C’est là que le bât blesse, car malgré tous nos efforts, les chiens ne seront jamais des humains.


S'il a accès aux émotions (joie, colère, tristesse, peur), rien ne permet d'affirmer qu'il partage avec nous des sentiments, apanage des humains. Votre chien n'est donc pas jaloux, il est exclusif, ce qui est différent. Il n'est ni gentil ni méchant, il est sociable et parfois en colère. De la même manière, il n'aime pas son maître, il lui est attaché uniquement (ce qui est moins flatteur, je le concède). D'ailleurs, les cas d'altruisme sont assez rares chez le canidé, et lorsqu'on croit qu'il cherche à protéger son propriétaire, c'est bien souvent lui-même qu'il veut préserver.
L'anthropomorphisme nous pousse aussi à bafouer les codes sociaux et les besoins de nos compagnons à 4 pattes. Notre vision déformée du chien nous conduit à le méjuger et le mal comprendre, et génère des comportements inadaptés chez lui : malpropreté, destructions, morsures, fugues et autres aboiements intempestifs.
Si notre chien est un compagnon affectueux et fidèle, ce sont pourtant deux espèces bien distinctes qui cohabitent sous le même toit !

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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 15:06


Bonjour,

Notre chien Bidule a 7 ans, il est très gentil, et nous l'avons depuis 6 mois. Il a été maltraité par son premier maître, nous l'avons ensuite adopté dans un refuge. Je me suis aperçue qu'il avait peur des gens, mais ça ne me dérangeais pas au début. C'est aussi un chien mordeur : il y a une semaine, il a grogné après notre voisin qui s'approchait pour lui dire bonjour, puis il lui a mordu la jambe assez gravement. Notre voisin n'est pas content. Il avait déjà fait la même chose avec notre neveu. Du coup, nous avons décidé avec mon mari de lui mettre une muselière quand nous le promenons. Nous ne voulons pas qu'il recommence, car j'ai l'impression qu'il devient méchant. Pouvez-vous me donner des conseils, car nous n'avons pas envie de nous en séparer, nous l'aimons beaucoup.




Chère Madame,

Bidule n'est pas un chien «mordeur», mais il est peut-être craintif et son passé traumatique le pousse à agresser dans certaines situations. La morsure est donc une manifestation de sa peur, qui est le principal problème à résoudre.
Votre neveu et votre voisin croyaient bien faire en s'approchant de votre chien, mais leur attitude à déclenché chez lui une peur intense, ce qui l'a contraint à mordre pour se protéger.
Gardez à l'esprit que plus il y aura d'espace entre Bidule et «les autres», plus on réduira les risques de récidive. Aussi, demandez à vos visiteurs de ne pas chercher à le caresser, l'initiative doit venir de Bidule. C'est en l'aidant ainsi à reprendre confiance que vous éviterez une nouvelle agression.
La muselière est, je le comprends, un outil rassurant pour vous, mais elle rend Bidule très vulnérable, lui qui est déjà peu confiant. En effet, ses crocs sont pour lui son seul moyen de défense, car contrairement au chat, le chien n'est pas adroit avec ses pattes. La muselière risque donc d'accentuer sa peur...et les conduites agressives.
Enfin, soyez rassurée, Bidule n'est pas devenu méchant, car la méchanceté n'est pas une affaire de canidés, mais d'humains uniquement.

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