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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 14:56

Depuis le 27 mai 2009, le loup n'est plus considéré en France comme une espèce en voie d'extinction (JO du 29 mai) et désormais, les préfêts pourront seuls décider de campagnes de «prélèvements».

Depuis toujours, le loup pâtit d'une réputation déplorable et injustifiée (Bête du Gévaudan, dévoreur d'enfants, prédateur cruel et insatiable), car comme toutes les espèces animales, il lutte uniquement pour sa survie. Des cas d'attaques sur les humains sont certes avérés, mais elle se sont déroulées dans des conditions écologiques bien particulières, notamment dans des parcs où l'animal avait perdu sa peur naturel des humains. Il reste, par ailleurs, nettement moins dangereux que d'autres espèces, tels le grizzli ou le tigre.

Alors qu'il avait disparu de notre territoire, son retour naturel fait de plus en plus grincer les dents des «anti-loups». L'Italie et l'Espagne, dont les populations lupines sont plus importantes encore, ont pourtant su se donner les moyens d'une cohabitation pacifique, en accord avec les activités pastorales.

Le prélèvement de loups est en effet un acte grave qui peut mettre en péril une meute entière s'il vise particulièrement le couple alpha, qui assure à lui seul la survie du groupe.

 

Si l'on admet donc que le loup n'est pas un prédateur direct pour l'homme, il représente pourtant une menace économique. Est-ce pour autant un argument suffisant pour revendiquer sa chasse et lui livrer une lutte acharnée?

Ses ennemis, en tout cas, «veulent sa peau». Ils l'auront sans doute, car de tous les prédateurs, l'Homme est bien le plus grand.

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 14:52
Bonjour,


Il y a 3 mois, j'ai acheté une très belle chienne Husky malamute dans un grand élevage à la campagne où les chiens vivent dans des boxes. Ce chien avait 4 mois et l'éleveur avait du mal à la placer car elle avait été «déclassée» à cause d'un problème physique. Quand je suis allée la voir, j'ai tout de suite vu qu'elle était craintive, mais j'ai cru que c'était l'émotion et que ça irait mieux à la maison.

Pourtant, le problème est toujours le même aujourd'hui. Elle a beaucoup moins peur de moi et de mon mari, mais sinon, on peut dire qu'elle a peur de tout. Je pense que son éleveur l'a maltraitée, car ce n'est pas normal. Nous habitons dans une grande ville et la promenade est très difficile, car notre chienne panique et se met à tirer sur sa laisse comme une folle. On nous a conseillé de la forcer aux promenades pour l'y habituer, mais je trouve que c'est pareil. Et à la maison, même chose, un rien l'affole. Qu'en pensez-vous?



Bonjour,


Tous les êtres vivants sont sujets à la peur, une émotion vitale qui permet la conservation des espèces. Certains individus sont plus craintifs que d'autres, soit parce qu'ils ont été maltraités, parce que leur lignée était déjà craintive, ou encore à cause d'un traumatisme. Mais la peur peut également provenir des conditions d'élevage de l'animal.

La grande majorité des élevages est gérée par des professionnels qui connaissent bien le chien et se soucient de son bien-être. Mais dans quelques autres, des dizaines de chiots vivent totalement coupés du monde dans des boxes rutilants, mais sans jamais êtres stimulés.

Sans être péremptoire, il est donc possible que votre chienne souffre de ce que l'on appelle le Syndrôme du Chenil : un animal adulte qui a passé les 12-13 premières semaines de sa vie dans un environnement confiné, pauvre en stimulations variées ressent une peur panique quand il est confronté à la nouveauté : bruits, situations, certains êtres (humains ou autres). Avant donc de choisir son chien, la première précaution consiste à s'assurer qu'il a été correctement stimulé au cours de sa prime enfance, soit en ayant accès à la maison de l'éleveur, soit en bénéficiant d'une pièce d'éveil.

Le SDC est un état malheureusement définitif qui s'avère très handicapant dans le cadre d'une vie de famille «normale», mais avec le temps et la patience du propriétaire, on observe des améliorations.

Sachez donc que votre compagnon va progresser. Pour l'y aider, commencez par la promener au calme à la campagne, ou à défaut, dans un grand parc. Puis, en fonction de ses progrès, vous pourrez la confronter à des lieux de plus en plus stimulants. Pour autant, il s'agira d'avancer étape par étape, ce qui peut prendre des semaines. Si elle ressent de la peur, restez toujours calme et ne la forcez jamais à avancer afin de ne pas accentuer sa crainte et créer un véritable traumatisme. Faites demi-tour et rentrez tranquillement à la maison. Gardez à l'esprit que c'est à votre chienne de décider si elle peut ou non aller vers ce qui lui fait peur.

Avec le temps et grâce à votre compréhension, vous constaterez des progrès encourageants et la complicité avec votre chienne en sera renforcée.

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25 juin 2009 4 25 /06 /juin /2009 14:44

La vieillesse est une période délicate de la vie du chien qui requiert de la part de son maître un peu plus d'attentions. On considère généralement que les grands chiens entrent dans la vieillesse vers l'âge de 7 ou 8 ans, tandis que les petites races vers les 9 -10 ans.

Avec le temps, les capacités sensorielles et physiques de l'animal diminuent. L'ouïe, la vue et le flair se dégradent progressivement, ce qui le rend plus vulnérable et sensible à son environnement. Des pathologies gênantes peuvent également se développer, telle que l'arthrose.

Autrefois sociable et joueur, le vieux chien ressent davantage le besoin de s'isoler. Ses périodes de sommeil dépassent petit à petit ses périodes d'activité et son mode de vie doit devenir plus routinier, car le changement le perturbe. Il montre aussi moins d'enthousiasme pour le jeu et les promenades, et devient plus «chonchon» lorsqu'on le titille.

 

C'est donc au propriétaire de s'adapter au vieillissement de son compagnon. Il doit se montrer plus indulgent si son chien lui obéit moins promptement, plus patient s'il met du temps à se lever ou se déplacer, en adaptant notamment le rythme et la durée des promenades.

Le chien âgé apprécie également un lieu de repos plus confortable, un peu à l'écart de l'agitation de la maison (sans toutefois l'isoler !). Son rythme de vie doit rester le même en lui conservant ses repères rassurants. Enfin, son entourage doit éviter de le surprendre en se présentant toujours face à lui, afin d'aviter des agressions liées à la surprise ou la peur.

 

Nos vieux compagnons méritent d'être respectés et leurs maîtres se doivent de les entourer de leur affection. Pourtant, bon nombre de chiens âgés souffrent du désintérêt de leurs propriétaires, qui parfois n'hésitent pas à les abandonner. Pour autant, l'âge ne rend pas un chien moins intéressant, mais plus émouvant encore.

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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 14:05

Le premier Diplôme Universitaire sur la Relation d'Aide par la Médiation Animale sera proposé à la Faculté de Médecine de Clermont-Ferrand à compter de septembre 2009.

Inscriptions et renseignements :
Dr Didier VERNAY (Responsable de l'enseignement)
Service MPR - Hôpital Nord
CHU de Clermont Ferrand
63118 CEBAZAT
Téléphone : 04 73 750 900
http://durama.over-blog.org

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19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 14:54

Le 5 mai dernier, le Parlement Européen a majoritairement rejeté la proposition de modification de la Directive 86/609 qui réglemente l'expérimentation animale dans l'Union Européenne. Pourtant, un sondage récent révèle que 84% des personnes interrogées souhaitent l'arrêt des expériences douloureuses sur les animaux.

Dans sa forme actuelle, la Directive 86/609, qui date de 1986, est en effet inapplicable et n'encourage pas suffisamment le recours aux méthodes substitutives. En voici quelques exemples :


L'article 5 estime que la taille des cages des chiens de laboratoires doit varier entre 0,5m² et 2m² selon leur poids, sans tenir compte des besoins des individus ni des spécificités physiques de certaines races. Il est pourtant avéré que le confinement et le manque d'exercice génèrent des comportements inadaptés.

Par ailleurs, l'article 7.2 ajoute «qu'il ne sera pas effectué d'expérience s'il existe une possibilité raisonnable et pratique d'avoir recours à une autre méthode», mais il ne précise pas la signification des termes «raisonnable» et «pratique», laissés à la libre interprétation des scientifiques.

Le texte prévoit, en outre, que «toute expérience sera conçue pour éviter aux animaux utilisés toute angoisse et douleur ou souffrance inutile», sauf dans les cas où «l'anesthésie est incompatible avec les buts de l'expérience». Là encore, le choix de la souffrance, jugée «utile» ou pas, est laissé au bon vouloir des expérimentateurs.

L'article 9.3.6 admet pourtant qu'un animal qui souffre trop «doit être sacrifié le plus tôt possible et selon une méthode humaine». Mais il ne dit pas comment ce «plus tôt» doit être évalué, ni par qui, pas plus qu'il ne précise ce qu'est une méthode «humaine».

Enfin, la Directive autorise la «livraison» et l'utilisation de chiots non sevrés. Pourtant, séparés trop tôt de leur mère, mal socialisés et insuffisamment sociabilisés, ils subissent d'intenses souffrances psychologiques. S'ils parviennent à l'âge adulte, ils seront l'objet de troubles du comportement irreversibles (Syndrôme du Chenil).


On le voit donc, les termes flous, ambigüs, le manque de respect à l'égard de l'animal, mais aussi les progrès techniques et éthologiques de ces dernières années rendent la Directive 86/609 inapplicable.


La question n'est pas de savoir si l'expérimentation animale est utile ou pas d'un point de vue scientifique. Car bien avant la Science, c'est la Morale, la Philosophie et l'Ethique qui ont fait de nos sociétés tribales de grandes cultures. Malheureusement, le Parlement Européen lui, n'a que faire de la morale...

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 15:16
 

Depuis des siècles, l'Homme s'agite pour savoir : l'animal pense-t-il ? A-t-il une forme de conscience ? Peut-on parler de psychologie animale ?

Au 17ème siècle, le grand philosophe (mais bien piètre éthologiste) Descartes, considère que nos chiens n'agissent que mécaniquement. Il rejette farouchement l'idée qu'un animal puisse agir par sa propre volonté, car, pense-t-il, il n'est qu'une machine aux rouages biens huilés.

 

Deux siècles plus tard, le courant behaviouriste défend la thèse selon laquelle tout comportement animal a pour origine un stimulus : le chien agit uniquement par réflexe ou apprentissage. Là encore, il n'est pas question d'un acte par la volonté ou par la pensée.

 

Plus récemment pourtant, les sciences cognitives ont étudié la manière dont les animaux reçoivent des informations, les traitent puis les réutilisent pour résoudre un problème lié à leur environnement. On a ainsi compris que les chiens ont accès aux représentations mentales, ce qui en fait une espèce évoluée. Prenons l'exemple du placard aux biscuits :

Chaque jour, Medor, attiré par une odeur appétissante, ouvre d'un coup de patte assuré la  porte du placard qui renferme ses biscuits préférés. Pour cela, il lui a fallu « enregistrer » l'apparence de la porte : sa poignée ronde, sa forme carrée, ainsi que sa couleur.

Puis un matin, Médor accompagne sa propriétaire en visite chez une amie. Il flaire dans la cuisine l'odeur de biscuits qui provient d'un placard un peu différent du sien : la poignée est longue, la porte plus haute et rectangulaire, et la couleur n'est pas la même. Médor va pourtant réutiliser ses «connaissances» en matière de portes de placards et parvenir à l'ouvrir. Il a su résoudre l'épineux problème de l'ouverture de la porte en s'adaptant à son environnement. Pour autant, peut-on voir en Médor un animal intelligent?

 

Car si à présent, on le place devant un miroir, face à sa propre image, il n'a pas conscience de se voir lui-même. En effet, le chien n'a pas la capacité de se représenter son propre corps, pas plus qu'il n'a conscience de penser. Quand il souffre, il ne pense pas « j'ai mal », même si cela n'enlève rien à sa douleur.


L'idée actuelle est de considérer qu'un être est « intelligent » s'il a accès aux symboles formés par le vocabulaire. Mais peut-être nos chiens ont-ils une forme d'intelligence qui ne requiert pas les mots ?
En ce qui me concerne, je considère qu'un animal qui parvient à résoudre tous les problèmes liés à sa survie est intelligent par définition. Alors oui, mon chien est intelligent, mais à vrai dire s'il ne l'était pas, je ne l'en aimerais pas moins.

 

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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 14:45

Sam est un beau malinois mâle de 10 ans. Arrivé en triste état au refuge, méfiant au début, il a depuis repris fière allure.
En raison de son âge, Sam a peu de chances de se faire adopter et il supporte de plus en plus mal la vie en box. C'est pourtant un chien vif et en bonne santé, gentil et sociable avec ses congénères.
Il recherche un foyer qui saura lui apporter de l'affection et la tranquillité qu'il mérite. Jardin de préférence, ou à défaut, des balades quotidiennes.


Sam vous attend au refuge Des Animaux et des Hommes à Bouguenais (44).

Téléphone : 02 40 26 90 00

Site : www.desanimauxetdeshommes.com


                             ADOPTE

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 16:42

L'animal est un thème régulièrement abordé dans les manuels scolaires et plébiscité par les enfants. Certaines écoles, soutenues par les élèves et leurs parents, décident d'aller plus loin en accueillant un chien dans leur établissement.

L'animal est un auxiliaire précieux, un médiateur qui permet aux professeurs de mieux soutenir l'enfant en difficulté. Des etudes ont montré que les élèves fragiles communiquent et s'ouvrent davantage au monde extérieur grâce à la présence du chien.

Par ailleurs, les enfants se découvrent la capacité à prendre soin des animaux, ce qui les responsabilise et les valorise. D'un point de vue pédagogique, enfin, ils prennent conscience des changements comportementaux et physiques du chien et peuvent comparer leurs propres capacités physiques par le jeu, la promenade ou la course.


Cependant, n'importe quel animal ne peut convenir à la vie dans une école : de taille moyenne de préférence (les petits chiens sont à éviter), il doit être parfaitement éduqué et socialisé aux humains et à l'enfant particulièrement. Son cadre et son mode de vie doivent être agréables, les périodes de contact avec les élèves alternant avec des moments de repos dans un lieu bien à lui.


En résumé, le chien joue un rôle important dans la vie d'un écolier. Il ne juge pas l'enfant et ne le renvoie pas à ses éventuelles difficultés d'apprentissage. Il lui permet également de développer des compétences inattendues ou parfois inhibées. Le chienformidable vecteur de communication, aide l'enfant à se construire ou à se reconstruire.

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 14:35

Bonjour,

Je suis propriétaire d'un yorkshire de 5 ans qui s'appelle Idefix. C'était le chien adoré de mon mari qui est décédé il y a quelques semaines. J'essaie de le remplacer et je m'en occupe beaucoup, je le promène, je l'emmène partout avec moi. Le problème, c'est qu'il se met à faire pipi la nuit et il devient grognon. Je sais qu'il est malheureux en ce moment, mais il a quand même essayé de me mordre l'autre jour quand j'ai voulu le faire descendre de mon fauteuil. J'ai l'impression que plus je suis gentille avec lui, plus je réponds à ses «désirs», moins il m'aime.



Bonjour,

Idefix avait une relation privilégiée avec votre époux, mais il doit désormais apprendre à vivre différemment, sans lui.

Vous avez raison de vouloir vous en occuper du mieux possible, mais il s'agit aussi d'éviter les excès d'attentions qui peuvent entraîner une perte d'autonomie chez le chien. Il peut alors avoir du mal à gérer vos absences, même courtes, et développer des comportements inadaptés, tels que la malpropreté.

Par ailleurs, Idefix doit comprendre que c'est vous qui décidez à la maison. Il est nécessaire que vous affirmiez votre autorité en cessant de répondre à toutes ses demandes et en imposant vos règles avec fermeté. C'est de cette manière que vous rétablirez des relations agréables avec votre chien.

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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 15:07

Un propriétaire m'assurait récemment que son chiot était dominant, car il refusait de lui obéir. Il s'obligeait à lui parler très sèchement et allait même parfois jusqu'à le rudoyer parce qu'on lui avait promis que c'était l'unique moyen de s'en faire obéir. Cette situation le rendait très malheureux car il avait l'impression, à juste titre, de maltraiter son petit compagnon. Le mythe de la (pseudo)dominance fait en effet des ravages, et une certaine littérature véhicule tout un tas d'idées reçues : votre chien menace, il réclame sa gamelle, il grogne sur le canapé? Fichtre, il vous domine ! Il ne vous obéit pas, il aboie, urine à la maison? Attention à vous, il se prend pour le «chef de meute» !

Soyons clair : les comportements gênants de nos compagnons à 4 pattes sont souvent mis sur le dos de la «dominance», parce que c'est une explication facile. Il faut dire aussi que notre relation avec les canidés est basée depuis des millénaires sur notre domination (qui n'est pas la dominance !). Le chien vit à nos côtés parce que nous le voulons bien et sa vie reste entre nos mains. C'est une bien mauvaise tradition que de le soumette par la force, mais c'est tellement flatteur pour son propriétaire !


Pourtant,une meute est constituée d'individus de la MÊME espèce. Il n'existe donc pas de relations de hiérarchie entre l'Homme et son chien, qui soit dit en passant, est suffisamment intelligent pour faire la différence entre sa propre espèce et la nôtre.

Retirer sa gamelle à Medor pour lui montrer que c'est vous le «dominant» ou le plaquer violemment au sol pour l'obliger à se soumettre ne signifie donc rien pour lui. Au mieux, il se laisse faire, au pire il agresse par peur ou incompréhension...et il a raison !

Si nous ne sommes ni des chefs de meutes, ni des dominants pour nos chiens, nous devons bien évidemment avoir de l'autorité sur eux. Il s'agit aussi de les considérer comme des individus d'une autre espèce que la nôtre, qui communiquent et s'expriment différemment.


Mon client, quant à lui, n'avait jamais pensé que son très jeune compagnon ne le comprenait peut-être pas. La situation s'est nettement améliorée dès qu'il a cessé de le réprimander à tout bout de champs. Et une visite chez le vétérinaire lui a appris que le chiot était...sourd.

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